Cultivez vos champignons
La Forêt Nourricière est en partenariat avec La Mycosphère pour vous aider à produire vos champignons dans votre jardin, votre cave ou votre cuisine.
Les champignons sont une source de protéines, dont les propriétés médicinales sont connues depuis des millénaires. Ils ont des vertus, antivirales, antibactériennes, antiinflammatoire, antioxydants, antitumorale, détoxifiant. Ils renforcent aussi les défenses immunitaires des plantes et des arbres auquel ils sont mycorhizés et multiplient par 10 leur capacité à absorber les nutriments du sol et l’eau. Ils créent aussi des interconnexions entre les plantes, leur permettant d’échanger des éléments entre elles qui leur permettent de mieux croitre ou résister aux maladies.
Ils permettent aussi de dépolluer les sols en détruisant les chaines de molécules toxiques les plus complexes et en suite diluent les éléments (métaux lourds comme l’arsénique, benzène, plomb, mercure, etc…) afin que la toxicité devienne supportable pour les plantes.
On peut les faire pousser en pleine terre dans le jardin (coprin chevelu, morille, pied bleu, strophaire etc…) sur des bûches que l’on met à l’ombre (Pleurotes, pholiote, shiitaké, maïtaké, oreille de Juda, etc…), sur des ballots de paille ou de céréale, ou encore dans de la sciure de bois (mais c’est moins productif) que l’on met à la cave ou dans la cuisine. On peut cultiver ainsi plus de 20 sortes de champignons assez simplement.
Les avantages et les inconvénients de chaque méthode
- En pleine terre au jardin : on n’a pas grand-chose à faire si ce n’est de récolter au bon moment au printemps et en automne, mais les récoltes sont moindres, hasardeuse et il faut être là au bon moment (Espèces : Strophaire rouge vin, coprin chevelu, chanterelle, pied bleu, pleurotes, morilles, vesse de loup)
- Sur bûche : cela prend du temps d’inoculer les bûches, il faut un endroit ombragé, les récoltes ne se font qu’au printemps et automne et il faut surveiller pour arriver au bon moment en espérant que les gastéropodes, les rongeurs et les mouches nous laisse quelque chose. (Espèces : Pleurotes, shiitaké, pholiotes, oreilles de Judas, maïtaké, gandoderma, chaga etc.)
- En intérieur : c’est le plus productif et le plus simple à gérer, car on peut contrôler la lumière, la température et l’humidité, mais il faut arroser les substrats régulièrement pour que cela produise bien et cela coût un peu plus cher d’acheter des ballots tout faits et prêts à la culture ((Espèces : plus de 30 espèces sont faciles à cultiver en intérieur).
- Reproduire soi-même son mycélium : on peut multiplier soi-même son mycélium en ensemencent de la sciure, des céréales ou de la paille bouillie que l’on redivise en suite. On peut aussi laisser des champignons faire leur sporulation au-dessus d’une bassine ou d’un plat, plein de sciure de bois avec des résultats plus ou moins hasardeux vu que d’autres spores de champignons se mélange, mais cela ne coûte que de la sciure et du temps.