Présentation de la ruche de la Forêt Nourricière
La ruche est de forme hexagonale inspirée des alvéoles des abeilles, mais surtout elle a une forme tubulaire qui permet d’optimiser sa régulation thermique.
Elle se compose de différents modules, appelées ruchetons et sa base est composée de 2 ruchetons pour composer le corps et au-dessus on empile des ruchetons appelés hausses.
Ces ruchetons serviront lors de la récolte du miel
Un des avantages de ces ruchetons hexagonaux est de pouvoir extraire le miel très facilement à l’aide d’un cric de voiture (Photo à venir).
En dessous de la ruche on voit un socle en béton « facultatif » rempli de compost qui accueille des acariens parasites du pou des abeilles, le Varroa Destructor et permet aux abeilles de venir s’épouiller régulièrement. Les acariens (Stratiolaelaps Scimitus) remontent même dans la ruche pour dévorer leurs proies et redescendre dans le compost lorsqu’il fait trop chaud.
Le tout est verni avec un mélange 100 % naturel à base de résine de pin et d’huile de lin très étanche.
Le grillage autour de la ruche permet aux abeilles de cohabiter avec le frelon asiatique et de ne plus être une proie facile à la merci de ce prédateur.
L’observation olfactive :
Etant donné que ces ruches ne sont jamais ouvertes et ne peuvent pas être inspectées comme une ruche traditionnelle, les observations olfactives et visuelles sont cruciales pour savoir ce qu’il se passe à l’intérieur de la ruche. Dans cette méthode, on utilisera notre nez, nos yeux et nos oreilles et on peut augmenter nos observations à l’aide d’un thermomètre infrarouge et d’une caméra endoscopique (prix entre 20€ et 50€).
Par exemple, une odeur de pain frais indique la dysenterie, alors qu’ une odeur de miel de fleur de propolis indique la pleine santé à l’intérieur.
De plus c’est une véritable thérapie en soi pour les maladies de la sphère respiratoire.
Pour se faire on utilise un tube que l’on introduit dans les trous prévus à cet effet, que l’on ferme (voir photos bouchons et respirations) le reste du temps.
Gestion du Varroa
Le varroa est un acarien parasite de l’abeille, il est l’une des causes de leur mortalité et fait chuter la production de miel. (Toute proportion gardée le Varroa est supportable comparée aux pesticides et à la destruction de la biodiversité florale). La stratégie est donc de faire baisser sa population par des prédateurs et d’augmenter ainsi la vitalité des abeilles et leurs résistances aux maladies, que le Varroa engendre par ses morsures.
Dans la nature, le varroa est régulé par de nombreux prédateurs comme certaines arachnides (araignées), des micros scorpions et des acariens comme le Stratiolaelaps Scimitus.
Dans la méthode développée par Franck, nous avons un intérêt à ce que les abeilles soient en interaction directe avec tous les acteurs de leurs bien être. La ruche devient alors un véritable écosystème et non un élevage d’abeille en monoculture.
Regard rempli de compost
Base de la ruche posée sur le compost
Base de la ruche vernie avec la lasure bio
Gestion du Frelon asiatique
Le frelon fait des carnages sur de nombreuses populations d’insectes. Les abeilles sociales et industrielles sont pour lui une proie très facile. Je me suis donc posé la question de savoir, comment lui compliquer la vie en lui rendant la tâche la plus compliquée possible pour qu’à ses yeux l’abeille ne soit plus une proie facile mais l’inverse une proie difficile à attraper.
Les 2 points clés sont le plateau d’envol à 360° et le grillage de protection qui permet aux abeilles de sortir de la ruche et de prendre leur temps pour choisir une direction sans danger (fini la “fosse aux lions” imposée par les ruches traditionnelles, avec une seule sortie unidirectionnelle).
Une autre option est de capturer les frelons avec un piège pour faire chuter leur population. Après les avoir noyés on les donne à manger aux poules, ce qui transforme le problème frelon en œuf.
Frelon Asiatique
La piste d’envol est repartie sur 360° contrairement à une ruche classique.
Les champignons et les abeilles
D’après les recherches de Paul Stamets sur l’influence des champignons sur la santé des abeilles, et la détoxination, l’augmentation de leurs défenses immunitaires est possible. Un groupe de recherche s’est créé, MycoBeez, dont Franck fait partie. Les résultats des observations faites donnent d’immenses espoirs à l’apiculture de sauvegarde car non seulement les abeilles retrouvent une vitalité hors du commun et elles deviennent même capable de se détoxifier des pesticides qu’elles ont ingérés.
Franck fait actuellement des tests sur diverses souches de champignon avec différents apiculteurs.
Dossier complet à venir…
Pour en savoir plus n’hésitez pas à vous inscrire à notre formation à l’happyculture.
En attendant grosse bizzzzzz (émoticône abeille)
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