À propos de l'auteur : marion dehay

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Comment gérer les dégâts des nuisibles dans un jardin en permaculture ?

Épisode 7 – Développer l’auto-régulation des nuisibles

régulation éco-systémique : attraper les limaces qui détruisent le potager


Après avoir suivi les 6 premiers conseils de cette série autour de la vidéo Les 7 clés du jardin forêt productif, votre projet est maintenant bien structuré : espèces choisies, relations et espacements entre les plantes optimisés, chemins et itinéraires bien pensés, zones d’ombres et de lumière maîtrisées, sol enrichi…

Mais vous vous inquiétez pour vos plantations : limaces, escargots, chenilles, rongeurs, parasites risquent de réduire vos efforts à néant !

Comment commencer son jardin forêt? comment commencer son potager

Découvre les 7 conseils pour un potager ou un jardin forêt productif

Dans un jardin-forêt, tout le monde est le bienvenu, mouches, papillons, champignons, c’est dame Nature qui régule l’ensemble. Vous n’avez qu’à observer ce qui fonctionne pour le reproduire.

Facile à dire ! Mais une fois sur le terrain, on se pose des questions bien légitimes :

  • Est-il possible de réguler les nuisibles sans produits chimiques ?
  • Faut-il laisser les chenilles s’installer ?
  • Comment arrêter une invasion de limaces ?
  • Mes choux sont dévorés par des chenilles, comment faire ?

Avant l’utilisation des pesticides, entre 10 et 70 % des pommes étaient véreuses chaque année, sans intervention particulière. Actuellement, en verger industriel sans traitement, on arrive à 300 % d’infestation chaque année, soit 3 ou 4 vers par pomme, sur toutes les pommes, et tous les ans !

régulation éco-systémique : comment lutter contre le carpocapse de la pomme ?

Carpocapse dans les pommes : ils mangent les pépins, mais pas vraiment les pommes

Alors comment faire pour avoir une production abondante, en composant avec tous les habitants de notre petit écosystème ?

1 – Commencer par observer et comprendre son environnement

Les relations entre les êtres vivants, en fonction de la façon dont ils se nourrissent, forment la chaîne alimentaire (ou réseau trophique). Cette chaîne comprend des producteurs (les végétaux), des consommateurs primaires (les herbivores), des consommateurs secondaires (les carnivores) et des décomposeurs (ou détritivores).

Votre salade est mangée par une limace, qui va être picorée par un oiseau, qui lui-même va être chassé par un chat. À leur mort, ils seront décomposés par une multitude d’organismes et petites bêtes détritivores. La matière organique produite enrichira votre sol, et de nouveaux végétaux pourront s’y implanter : la boucle est bouclée !

Toute intervention sur ce fragile équilibre a des conséquences que nous ne soupçonnons pas. Si par exemple vous luttez contre la piéride du chou avec des insecticides, vous décimez la piéride. Mais vous éliminez en même temps des insectes auxiliaires, notamment les insectes parasitoïdes qui se reproduisent dans les larves des piérides (et qui vous aident à vous en débarrasser). Les régulateurs naturels de la piéride en ont déjà pris un coup. Malheureusement ça ne s’arrête pas là ! Habituellement les chou les “appelait au secours” avec des stratégies chimiques. Mais si les chou ne sont plus attaqués par la piéride, ils n’attirent plus les parasitoïdes, qui vont disparaître de votre écosystème. Et le jour ou vous arrêtez de mettre des traitements, comme le partenariat chou/auxiliaire s’est arrêté, c’est l’hécatombe pour vos chou qui n’ont plus aucune protection naturelle.

régulation éco-systémique : Comment lutter contre la piéride du chou ?

Pieride du chou sur chou vivace

Franck Nathié mène depuis plus de 20 ans des expériences et des recherches sur la culture multi-étagée et la productivité d’un jardin-forêt. Pour cela, il observe l’écosystème dans son ensemble. Vous retrouverez ici quelques-unes de ses précieuses observations.

2 – Auxiliaire ou parasite, cela dépend !

Quand on commence à observer les habitants du jardin, on se rend vite compte qu’il n’est pas facile de les ranger dans la catégorie “nuisible” ou “auxiliaire”.

Certaines plantes peuvent par exemple être en compétition pour leur alimentation, mais seront complémentaires sur d’autres points.

Ainsi, l’inule visqueuse est considérée comme une plante invasive dans les vignobles secs et les oliveraies, où elle entre en compétition avec la vigne ou l’olivier, pour l’eau et les nutriments. Mais si on y regarde de plus près, ses petites corolles se font butiner par des insectes parasitoïdes : les ichneumonidés). Ces petites guêpes pondent notamment leurs œufs dans les larves de mouches. Mouches qui parasitent le raisin, l’olive ou encore la cerise… L’inule visqueuse concurrence donc la vigne pour la ressource en eau, mais lui apporte une protection contre la mouche du raisin !

régulation éco-systémique : comment l'inule visqueuse lutte contre la mouche du raisin

Inule visqueuse

régulation éco-systémique : comment l'ichneumon lutte contre la mouche du raisin

Ichneumon

De même, les mésanges qui auront mangé au printemps vos chenilles de carpocapse (ce papillon nocturne dont les larves dévastent les fruits des pommiers ou des poiriers), se régaleront aussi de vos cerises, de vos petits fruits et de vos prunes en été si elles ont soif.

régulation éco-systémique : comment la mésange bleue lutte contre le carpocapse

Mésange bleue qui mange les chrysalides du carpocapse de la pomme et d’autres bestioles dans les écorce des arbres

Les chenilles comme la zérène du groseillier (Abraxas grossulariata) ou la piéride du chou (Pieris brassicae) sont des prédateurs pour vos cultures, mais une fois papillons, elles pollinisent plus d’une centaine d’espèces de plantes chacune !

régulation éco-systémique : Comment lutter contre la piéride du chou ?

Piéride qui mange des choux bâton à son stade chenille …

régulation éco-systémique : le papillon de la pieride du chou est un excellent pollinisateur

… et qui pollinise la sauge à son stade papillon

Garder ces exemples en tête permet de relativiser notre jugement : nous considérons certaines espèces comme nuisibles ou bénéfiques à un moment donné, dans un contexte bien particulier. Mais dans un autre, la tendance peut s’inverser…

Petit exercice pratique : profitez d’une journée ensoleillée pour aller observer votre jardin, et comptez combien d’espèces de petites bêtes vous voyez. Vous aurez sûrement la chance d’observer un bout de chaîne alimentaire en pleine action, et de vous émerveiller de la diversité des êtres vivants !

3 – Comment augmenter la régulation écosystémique ?

Plus on a un étalement et une biodiversité dans les ressources alimentaires et les niches écologiques, plus les relations entre les habitants du jardin seront importantes.

Installer le gîte et le couvert aux auxiliaires leur permettra de réguler les nuisibles, et d’améliorer la pollinisation de tous les types de fruits.

Alors comment faire pour apporter de l’équilibre à votre écosystème ?

a – Augmenter les niches écologiques

Vous devez pouvoir accueillir vos auxiliaires, pour qu’ils s’installent et vous aident à lutter contre vos nuisibles. Hôtels à insectes, ou encore hôtels végétaux ou minéraux doivent avoir leur place dans le plan de votre jardin.

Pour les abeilles solitaires qui vont polliniser vos fruitiers et en même temps arrière des insecte régulateurs comme les guêpes couscous, guêpe du Mexique, ichneumons, braconides, etc. :

Des fagots de cannes de bambou et de roseau de trous différents diamètres (de 2 mm à 2 cm) permettent leur installation en une quinzaine de jours.

Ces trous tubulaires sont rares dans la nature, et leur présence fait très nettement augmenter la population d’abeilles solitaires, qui sont avec les bourdons les meilleurs pollinisateurs.

régulation éco-systémique : hôtel à osmies
régulation éco-systémique : accouplement d'osmies
régulation éco-systémique : hôtel à insectes

En haut à gauche : Hôtel à Osmie cornue dont les tubes vont de 8 mm à 1.5 cm de diamètre. Elles pollinise tous les petits fruits et les pruniers/pêchers en mars, beaucoup mieux que les abeilles mellifères, car elles sortent à une température de 5 degrés (les abeilles à miel sorte plutôt à 10°).

En haut à droite : Hôtel de recherches avec des tube de diamètre de 1.5mm à plus de 2.5cm pour voir qui cohabite et quelle espèce est attirée (osmie rousse et cornue, andrène de la tanaisie, guêpe noire du Mexique, braconides, etc.). Franck a observé depuis plus de 10 ans que ses hôtels devaient avoir un certain nombre de tubes (au moins 500 à 1000) pour que les osmies s’y installent. Il en a déduit que ces abeilles dites solitaires vivent en communauté.

En bas à gauche : Reproduction d’osmies en live (attention ce contenu est déconseillé aux moins de 18 ans)

Vos alliées ?

    • osmies rousses et cornues, andrènes : elles pollinisent les fleurs avec efficacité
    • les guêpes parasitoïdes (guêpes braconides, ichneumons, mouches tachinaires, guêpes coucou) : elles régulent les nuisibles par leurs larves qu’elles pondent dans leur hôtes
    • guêpes noires du Mexique, les guêpes polistes, guêpes maçonnes, ou guêpes amophiles : elles capturent de nombreuses chenilles, vers, insectes ravageurs adultes.

régulation éco-systémique : guêpe noire prédateur de sauterelle

La guêpe noire Sphex du Mexique ramène une sauterelle…

régulation éco-systémique :régulation éco-systémique : guêpe noire prédateur de sauterelle la ramène à son hôtel à insecte

… et va la mettre dans son tube qu’elle bourre ensuite de paille

Pour les passereaux :

Les nichoirs tous les 10 à 15 m et les haies à feuillage persistant et piquant feront le bonheur

de la mésange, du troglodyte, du rouge-gorge, de l’accenteur mouchet, etc. L’une des clés de la réussite pour attirer les oiseaux est l’installation d’abreuvoirs (qui servent aussi pour les abeilles).

Les soucoupes des pots peuvent faire d’excellents abreuvoirs. Attention aux noyades avec les bacs

profonds : mettez des planches et des flotteurs pour éviter la noyade aux abeilles.

régulation éco-systémique : comment faire un nid pour les mésanges ?

Mésange bleue dans un hôtel tronc qui ramène le casse-croûte

régulation éco-systémique : chardonneret

Chardonneret qui boulotte les graines du séneçon jacobé, Franck a été repéré en train de le photographier (il n’a pas demandé les droit à l’image)

régulation éco-systémique : pinson au jardin posé sur le bras de Franck Nathié

Jeune pinson qui avait l’air assez en confiance pour venir se poser sur Franck

Un couple de mésanges pour nourrir sa portée de 10 à 12 petits doit manger jusqu’à 15 kg d’insectes sur toute la saison : ça fait un paquet d’asticots ! Imaginez donc quand vous avec des mésanges bleues, huppées, charbonnières, des pinsons, chardonnerets, fauvettes …. cela permet de mieux comprendre pourquoi nos grands-parents n’avaient que 10 à 70% d’infestation des fruits et pas 300% comme aujourd’hui.

La taille des trous des nichoirs et leur hauteur de positionnement permet de multiplier les espèces dans le jardin. Avec un trou de 25mm de diamètre, il n’y aura que les troglodytes et les mésanges noires et nonnettes, qui pourront rentrer dedans (ou des guêpes si personne ne prend la place).

Si on place le nichoir bas (2 m de hauteur et moins), le troglodyte s’y installera; au-dessus, ce seront la mésange noire ou la nonette.

Avec un trou de 28 mm de diamètre, ce seront la la mésange bleue et la mésange huppée; à 30 mm la mésange charbonnière ; à 32 mm et plus, on aura les moineaux, la sittelle trochepot, le rouge gorge, le rouge-queue si le trou est plus ouvert ; aux alentours de 50mm et perché très en hauteur (5 m au moins), vous pourrez héberger les chouettes chevêche, qui mangent les campagnols et autres rongeur…

C’est un régal d’entendre tout ce beau monde chanter leur joie de vivre !

Pour les serpents et lézards :

Des tas de pierres plates avec des poches de 10 ou 15 litres laissées libres en dessous sont le repaire favori des lézards, des orvets, qui mangent les limaçons, les œufs des gastéropodes et de nombreux insectes, ainsi que de la couleuvre, prédatrice des rongeurs.

régulation éco-systémique : orvet prédateur des nuisibles au jardin

Orvet

Pour les amphibiens :

Faites des petits bassins assez profonds (70 cm) et à l’ombre pour que l’eau ne monte pas en température, sinon vous allez élever des moustiques ! Vous aurez ainsi des libellules et des demoiselles qui régulent les chenilles, les pucerons, les larves de moustiques, etc., ainsi que des grenouilles prédatrices des mouches limaces et des escargots.

régulation éco-systémique : grenauille prédatrice de limaces et escargots

Rainette arboricole dans un amélanchier du Canada ‘Smoky’. On les entend souvent chanter en plein été le soir quand il fait chaud, elles mangent de nombreuses espèces de mouches des fruits dont la fameuse drosophila suzuki, les limaçons, des chenilles et des asticots de diverses espèces. Des bidons de 50 à 100 litres enterrés a l’ombre permet de faire apparaître les grenouilles au jardin assez rapidement

b – Faire un biotope à auxiliaires : alterner les dates de floraison pour aider la régulation dans le jardin

Comme on l’a vu, c’est la diversité qui fait la stabilité d’un écosystème, et cette biodiversité est avant tout basée sur la diversité des végétaux, leur période de floraison, la taille de leur fleur, leur couleur, leur odeur, leur hauteur… Il faudra donc veiller à cette diversité végétale si vous voulez aider l’écosystème à être plus stable.

Les insectes parasitoïdes comme les ichneumon, les mouches tachinaires, les guêpes sont en majorité nectarifères (mangeur de nectar). Ils ont une toute petite langue pour la plupart, donc ont besoin de fleurs à petites corolles. Comme pour le trou des nichoirs à oiseaux, il y a une sélection qui se fait par la taille des corolles des fleurs, et tout le monde n’est pas invité au cocktail : chaque hôtel à ses hôtes. A chaque période de la saison ou vous ne proposerez pas de nectar pour les insectes parasitoïdes et prédateurs, vous aurez des pics d’augmentation des espèces qu’elles régulent, et donc plus de problèmes de vers dans les fruits.

Faites un état des lieux de votre proposition en fleurs :

  • Avez-vous des fleurs à petites et grandes corolles?
  • Proposez-vous à vos invités un étalement des dates de floraison sur plusieurs mois, dans l’idéal de mars à novembre ?
  • Avez-vous installé suffisamment de plantes mellifères, celles qui attirent le plus les pollinisateurs ?

Si un de ces critères n’est pas mis en place, prévoyez dès maintenant des espaces dans votre jardin pour installer les espèces nécessaires !

régulation éco-systémique : installer une jachère fleurie pour attirer les pollinisateurs

Jachère fleurie semé à la volé, avec de la phacélie, moutarde, du mélilot, du sainfoin, de la bourrache, de la tanaisie, fenouil sauvage, germandrée etc. Avec un petit arrosage en juillet/août, elle a permis aux insectes sauvages et à mes abeilles mellifère de passer l’été de canicule 2022 sans manquer de fleurs.

Retrouvez bientôt la base de données de la Forêt Nourricière, la plus complète des plantes mellifères pour le climat tempéré dans un livre en cours de rédaction, pour trouver les plantes les plus productives en biodiversité et les mieux adaptées à votre contexte.

c – À chaque problème, chercher sa régulation naturelle

Dans la nature, l’écosystème tend à s’équilibrer naturellement : la présence de nourriture attire les prédateurs. À vous de leur fournir, en plus du couvert, un gîte adapté, et vos auxiliaires devraient rapidement s’installer chez vous pour vous aider à réguler vos nuisibles.

  • Trop de pucerons ? installez des hôtels adaptés pour aider l’hivernage des coccinelles, des syrphes, des chrysopes; des abris pour les forficules (perce-oreille) qui sont de gros mangeurs de pucerons, ichneumons. Mais vous pouvez aussi placer des limaces sur vos plantes infestées de pucerons.
  • Trop de limaces et escargots ? installez une cabane à hérissons, une mare pour les grenouilles et crapauds, ou capturez-les avec des planches (elles se réfugient en dessous) et donnez-les à manger aux poules.
  • Trop de piérides du chou ? Accueillez les guêpes polistes, les guêpes parasitoïdes avec des petites fleurs jaunes comme la tanaisie, le fenouil vivace, l’inule.
  • Trop se stress dans votre vie ? Installez un jardin forêt et changez de boulot !

d – Accepter de perdre des récoltes pour pouvoir en gagner d’autre et collaborer avec la nature plutôt que de lutter contre

C’est LE conseil ultime de Franck : pour le jardinier en permaculture, accepter le problème est le début de la solution ! C’est l’art de rater jovialement et d’apprendre sans cesse.

Les années ne sont jamais les mêmes : chaleur, gelées, sécheresse ou pluies abondantes, grêle, etc. Ces conditions climatiques influent sur les cycles de vie des parasites (carpocapse sur les pommes, rongeurs dans les champs, limaces, etc.).

Quand on collabore avec le vivant, il faut donc s’attendre à avoir des années grasses et des années maigres, sur un cycle de 4 ou 5 ans. Certaines années, vous aurez beaucoup de fruits sains et ce sera le moment de faire des bocaux et des fruits séchés pour plusieurs années, comme faisaient nos grand-parents. D’autres années, vous ne récolterez quasiment rien sur certains arbres à cause du gel sur les fleurs, des parasites ou des maladies dues à l’humidité, mais vous aurez de belles patates douces et plein de fraises. C’est le principe de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier.

Mais en ayant pris soin de sélectionner des variétés rustiques et résistantes, avec un étalement des floraisons et des fructifications, la perte de récolte sur quelques espèces vous laissera tout de même des résultats sur de nombreuses autres.

De quoi subvenir à vos besoins, au moins en partie !

Après ces 7 conseils, votre jardin forêt a des bases solides pour produire en abondance. Alors à vous d’observer, d’expérimenter, de jouer et de vous émerveiller de la biodiversité que vous aurez contribué à créer !

Qui ne se plante pas n’a aucune chance de pousser !

Marion Dehay, membre active de la Forêt nourricière

Vous voulez retrouver toutes les astuces des 7 conseils au jardin en un seul support ?

Un document unique, avec les bases d’un projet de jardin-forêt réussi ? Des expériences concrètes à mener pour mieux connaître son terrain ? Alors le livret 7 conseils au jardin est fait pour vous !

7 thèmes y sont abordés, illustrés d’exemples et proposant des exercices simples à faire chez soi :

  • Choisir des variétés gustatives, résistantes aux maladies et productives
  • Respecter la morphologie des plantes
  • Imaginer des chemins et sentiers faciles à entretenir
  • Penser un itinéraire de récolte et d’entretien efficace
  • Équilibrer l’ombre et la lumière au potager et au jardin-forêt
  • Créer des super sols pour des super légumes
  • Développer l’auto-régulation des nuisibles

Comment commencer son jardin forêt? comment commencer son potager

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